de l'aube au crépuscule ici or peintre sans le pinceau le sou le sou-sou regardant demain se temps peut-être délivrer ce ciel de linge à laver Venise crise moi dans le vide je suis né dans le vide où est la sortie je ne sors pas de mon esprit j'écris comme un whitman moins l'illusion et l'espoir je crée l'illusion m'approche de moi par son moyen créant l'espoir en moi

Où est la sortie ?

 

Je ne sors pas de mon esprit,

 

Ou par l'instrument de deuxième vie qu'est l'écriture:

 

Pour vivre, vite tuer – c'est fait!

 

Ceux que l'écriture a marqués

 

Du sceau chenu de parler

 

Et de divaguer en parlant

 

Qu'est la mort.

 

 

 

Certes, je ne veux plus vivre,

 

Mais mon esprit continue.

 

Alors pourquoi ne plus vouloir vivre

 

Si ma vie tient à mon esprit?

 

 

 

 

J'ai déjà le vertige,

 

Où suis-je?

 

Qui aller?

 

La vie est là,

 

Vanité de toute chose

Me faisant révérer les plus belles

 

Gentillesses forcées quand on vous force d'haïr,

 

Mon esprit les vérifie

 

Estomaqué, l'on peut dire,

 

Devant la matière à vomir qu'on lui offre.

 

 

 

 

 

 

 

En deçà, tout n'est que vices

Perversités, cruautés d'enfants battus

Et sinon, tout n'est pas beau.

 

 

 

J'écris sans complexes

 

Sous l'influence de la Drogue

 

Et du Vin de bien faire.

 

 

 

2001 - 2016


PHOTOGRAPHIE

 

 

 

 

 

Ciel de linge à laver

 

pigeons mouvements

 

Venise 

 

crise

 

moi bronzé dans la dimension, franchissant

 

parents morts

 

l’espace agonir mémoire de

 

peintre

 

foi de

 

plate